dimanche 15 juillet 2018

Rencontres en pays lituanien


Je roule sur de petites routes et finis dans un chemin de terre.
Sur le bord du chemin je découvre un carré d’herbe entouré de haies ; le rêve du bivouaqueur. J’installe ma tente et lit tranquillement à l’ombre d’un bel arbre.Quand soudain j’entends « hello » je me retourne et me surplombant de toute sa hauteur un lituanien en côte orange me parle. Me croyant en faute sur son terrain je lui réponds: incompréhension mutuelle. « Come » me dit-il le geste appuyant la parole. Ok et je le suis sur une longue allée qui nous mène chez lui. Belle bicoque en bois avec ustensiles multiples rouillés qui traînent sur ce qui doit être une pelouse.
C’est l’heure du dîner et il pose sur la table: fromage genre grana italien, pain noir, concombre, banane et le thé. Il ne parle que lituanien ou russe et je ne parle que français ou anglais. Je lui propose Google traduction mais il me fait comprendre qu’il est rétif aux technologies actuelles.
Nous avons donc devisé par moult gestes, grimaces et regards jusqu’à 23h.
Il partage sa vie entre Kaunas où il habite une grande maison et cette campagne où il restaure tranquillement ce logis en bois.




A 7h du matin il vient me chercher. Nous arrivons dans son jardin où un petit déjeuner  nous attend.
Edvardas est un artiste; il sculpte sur bois, sur pierre et son jardin est étonnant.

Je pars assez tard.









Jus de pommes maison offert par Edvardas

A Moletai je dresse ma tente dans un camping au bord du lac. Soirée à discuter avec des tchèques. Ce sont des praguois très cultivés qui visitent les 3 pays baltes. Ils me donnent des tas de renseignements sur les campings estoniens.




À nouveau dans des chemins de terre je rencontre un apiculteur aux yeux de miel. Nous échangeons sur le football!!!



A Zarasai Le matin où je partais du camping pour Daugavpils catastrophe, quelqu’un avait touché au vélo et le pédalier était tordu. Heureusement je n’avais que 30 km à effectuer ce fut difficile.