Une des quatre région de Lettonie bordée par la Russie à l’est.
70 kms de vélo vent dans le nez je commence à chercher un endroit pour bivouaquer. J’hésite entre la forêt et les champs d’où l’on peut me voir aisément. Je prends un chemin et arrive dans un village au milieu de nulle part aux habitations quelque peu délabrées. je m’arrête à l’épicerie pour demander où je pourrais trouver un endroit sûr pour planter ma tente. Un homme cherche immédiatement à m’aider, il ne parle pas anglais mais son fils qui conduit la BMW me répond que son père me propose son jardin. Je n’ai qu’à les suivre. Il conduit lentement et au bout de 2/3 kms on emprunte un chemin de terre qui conduit à leur ferme isolée au milieu des champs.
70 kms de vélo vent dans le nez je commence à chercher un endroit pour bivouaquer. J’hésite entre la forêt et les champs d’où l’on peut me voir aisément. Je prends un chemin et arrive dans un village au milieu de nulle part aux habitations quelque peu délabrées. je m’arrête à l’épicerie pour demander où je pourrais trouver un endroit sûr pour planter ma tente. Un homme cherche immédiatement à m’aider, il ne parle pas anglais mais son fils qui conduit la BMW me répond que son père me propose son jardin. Je n’ai qu’à les suivre. Il conduit lentement et au bout de 2/3 kms on emprunte un chemin de terre qui conduit à leur ferme isolée au milieu des champs.
Le père me montre un endroit pour mettre ma tente.
Puis le fils,Janim, pose une bassine d’eau sur un tabouret au centre du jardin pour mes ablutions. Quel délice.
Ils n’ont pas l’eau courante mais plusieurs postes internet.
Ensuite Janim m’invite à venir boire un thé. Ils sont très prévenants et je fais une première collation en discutant avec le fils aîné.
Ils exploitent une ferme d’une trentaine d’hectares et élèvent une vingtaine de vache, le lait étant leur revenu essentiel.
La mère qui était à la traite arrive.
Nous nous installons à nouveau dans la pièce principale qui est aussi la chambre des garçons et la mère nous sert une superbe soupe froide de betterave faite maison.
La moto tchèque du père
Nous discutons jusque tard. Ils sont curieux de savoir ce que pensent les français de leur pays. Nous échangeons sur la politique, ils sont heureux d’être européens et se méfient des russes qui ne sont qu’à 100kms de chez eux. Les parents parlent russes et latgalien qui est la langue de la région. Ainsi j’apprends l’histoire de cette région et comment ils se sont battus pour conserver leur identité et leur dialecte d’origine indo européen.
La mère pose de nombreuses questions que traduit son fils. Janim qui a 23 ans travaille à la ferme, son jeune frère est artiste peintre il me montre ses œuvres, intéressantes.
Le matin je suis invitée pour le petit déjeuner.
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| Petit déjeuner |
Un autre après-midi je me sentais très fatiguée. Le vent de face m’épuisait.
je vois une famille installée dans un jardin. Je m’approche et leur demande si je peux monter ma tente dans leur jardin
Pas question que je dorme dehors, ils me conduisent à l’intérieur et ouvre un canapé .
Après le cérémonial du thé petits gâteaux je dors une heure.
Puis j’accompagne Kristina à son unique vache qu’elle trait d’une main experte aux ongles vernissés rose et perlés.
Nous discutons via Google. Elle est institutrice dans le village voisin. Son mari janis est mécanicien à son compte et sa belle mère vit avec eux. Ils ont une fille qui est en vacances chez son parrain. Je tente d’entrer en contact avec Anna, la belle mère mais elle a du mal avec Google et n’échangeons que sourires et gestes. Je deviens experte en non verbal!!!!
