Je me réveille aux Chants des oiseaux , une merveille même si ma tente est trempée et que je suis obligée de tout essuyer. Il me faut une heure pour ranger décidément je manque d’entraînement. Route à nouveau le long du Rhin mais ce Rhin ne se laisse pas facilement aborder il se protège par des usines, des centrales électriques, des aciéries. Il est très laborieux. Tours et détours rallongent énormément la route les kms s’accumulent et se multiplient . J’ai souvent l’impression de tourner en rond faire des ronds dans l’eau grise du Rhin. Soudain au détour d’un tour de Rhin j’aperçois un jeune homme qui sort d’une usine et s’apprête à enfourcher son vélo. Je le hèle et lui demande en anglais s’il connaît un mécano de vélo.mon instinct m’ayant bien guidé il me répond en allemand qu’il est mécano de vélo. En un tour de main il répare le frein malade et me voici à nouveau rassurée.
Spire. Églises élancées, rue principale large et bordée de maisons de style baroque ou romantique aux couleurs tendres. La ville respire l’aisance et la beauté du lieu attire les touristes allemands.
Je déambule dans cette ville, m’y prélasse et m’y restaure.
Je pars donc assez tard à la recherche du camping que j’ai repéré sur la carte. Je finis par le trouver. Il est fermé mais j’avise une petite porte qui s’avère ouverte. Une vaste pelouse avec juste une voiture et une tente m’invite à m’installer. Dans la pénombre car 21h sont passées et étant plus à l’est la nuit tombe plus tôt, je monte ma tente. Soudain un homme âgé m’apostrophe en allemand, je lui dis que je ne comprends pas. Il s’énerve et me fait signe de dégager tout en répétant « german, german... » je lui répond que c’est bête mais je suis française et n’ai aucune intention de partir alors que la nuit assombrit de plus en plus l’atmosphère. Il râle, tempête, s’insurge jusqu’au moment où je lui fais un signe universel: mon pouce frotte l’index pour payer. Il se tait puis me demande 11€. Je m’empresse de les lui donner et il repart toujours maugréant. Une super douche plus tard je m’endors l’esprit tranquille.
Je pars donc assez tard à la recherche du camping que j’ai repéré sur la carte. Je finis par le trouver. Il est fermé mais j’avise une petite porte qui s’avère ouverte. Une vaste pelouse avec juste une voiture et une tente m’invite à m’installer. Dans la pénombre car 21h sont passées et étant plus à l’est la nuit tombe plus tôt, je monte ma tente. Soudain un homme âgé m’apostrophe en allemand, je lui dis que je ne comprends pas. Il s’énerve et me fait signe de dégager tout en répétant « german, german... » je lui répond que c’est bête mais je suis française et n’ai aucune intention de partir alors que la nuit assombrit de plus en plus l’atmosphère. Il râle, tempête, s’insurge jusqu’au moment où je lui fais un signe universel: mon pouce frotte l’index pour payer. Il se tait puis me demande 11€. Je m’empresse de les lui donner et il repart toujours maugréant. Une super douche plus tard je m’endors l’esprit tranquille.