samedi 30 juin 2018

Torun

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L’Arrivée sur Torun bordée par la Vistule


Torun a été créée par les chevaliers Teutoniques au XIIIeme siècle. Elle est devenue un port important sur la Vistule. Elle fait partie de la ligue hanséatique comme La Rochelle.
Torun n’a pas subi de destructions dues aux guerres et conserve des monuments de style gothique et des maisons en briques du XIII et  XIVeme siècle dans un ensemble remarquable.

L’ange protecteur, emblème de la ville





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Le centre
                                                                                                                                                   
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Maison moyenâgeuse non restaurée 
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Château des chevaliers Teutoniques

Eglise des deux Jean




mercredi 27 juin 2018

Pila

Jolie petite ville très aérée. Cette ville n’est qu’un jardin où se promène les familles. Les polonais adorent les glaces et à chaque coin de rue des marchands en proposent sans oublié le foot qui trône dans le jardin


 














Je passe ma journée à chercher Kcynia et finis dans une ferme. La journée étant bien avancée la jeune cultivatrice me propose un coin de son champ si je souhaite planter ma tente et passer la nuit près de sa ferme. Bien m’en a pris. Ce fut une soirée dès plus agréable.

















Barbara est une jeune cultivatrice aidée par un ami écossais, genre Jamie dans »Outlander » (série télévisée)  à l’accent gaélique rocailleux. Elle passe le printemps et l’été chez elle en Pologne pour cultiver ses 100 hectares de terre et l’autre moitié de l’année en Ecosse où elle travaille dans une ferme avec « Jamie ».
Barbara me propose douche et machine à laver pour mon linge, quelle bénédiction.
Je retrouve l’hospitalité généreuse des polonais.
Son amie Ada nous a rejoint et la mère de Barbara improvise un succulent repas : soupe de légume genre « zurek  » œufs , fromage, tomates, thé. Nous discutons puis je me retire au fond du champ sous ma tente après une balade autour de l’etang.






Je pensais faire des photos le matin avant de partir. Or tout le monde dormais et je suis donc partie sur la pointe des pneus en les remerciant encore par écrit.




lundi 25 juin 2018

L’Oder


Dernière nuit en Allemagne.
Je repère sur la carte un camping. Après  avoir traversé forêts et campagne sur des pistes cyclables bien indiquées, j’arrive au camping. 

                                                                               













Il est fermé et personne à l’horizon.Je pousse un petit portillon qui s’ouvre et découvre une vaste étendue d’herbe ainsi que 2 Tivoli en bois. Je m’installe sous le plus grand et serai ainsi protégée de la pluie et de la rosée Nouveau bivouac, je sens l’inquiétude montée tandis que le soir tombe. Décidément je ne m’habitue pas à dormir seule loin de tout moi qui vis avec les bruits de la ville. 

Super nuit. Au matin je repars tranquillement sur les petites routes. Beau temps, piste agréable à travers la campagne. J’arrive en Pologne après avoir franchi l’Oder. 



L’Oder

             
Je suis la R1. Un moment d’inattention et me voila perdue, je n’écoute pas les conseils des gens qui me disent de rebrousser chemin. Je suis mon gps et me retrouve sur une piste en terre puis en sable et je suis obligée de pousser le vélo sur 5 kms. Finalement je me rallonge j’ai 90kms dans les jambes et 5kms dans les bras.




 J’arrive enfin à Witnica dans un hôtel plein de charme et une chambre vertigineuse. Pas envie d’en sortir. Je descends juste pour manger une portion de frites et boire une bière (diététique quand tu nous tiens)









samedi 23 juin 2018

Berlin

Train pour Berlin. Énormément de vélos dans le train . 
Vaste Ascenseur sur chaque quai. Les allemands pensent « vélo »
Je trouve un hôtel abordable dans le centre-ville 
Balade dans Berlin. Dîner dans un super resto: foie de veau à la berlinoise ; un vrai régal toujours accompagné de la bière du soir. La pluie menace

Le lendemain. Départ tardif, 10 h. Balade dans le tiergarten, photo de la porte de Brandebourg Toute la ville est en travaux. Berlin  se refait une toilette ; le moindre monument, la moindre église est en restauration . 




Je traverse toute la ville pour rejoindre un camping qui se trouve à 35kms . Je longe le mur.






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 je cherche mon chemin un allemand me voyant perdu se propose à m’accompagner jusqu’à une route qui me conduira droit au camping. Je rencontrerai assez souvent des gens se proposant de m’aider.




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Sur la route j’aperçois un décathlon, or ma roue arrière m’inquiète, elle est toute rouillée et des rayons s’en détachent. Il aurait fallu la changer . Je m’arrête donc dans le magasin et demande un réparateur. Au vu de la roue il pousse un oh! oh! appelle son collègue qui a la même réaction. Donc la roue est changée, il me rajoute un dispositif pour que mon guidon cesse de tourner à l’arrêt. 
Je discute à moitié en italien et espagnol avec le mécan qui est sicilien. Il m’avoue souffrir du climat froid et sombre.
J’arrive au camping , toujours la propreté allemande mais aussi les éclats de voix jusque tard.



jeudi 21 juin 2018

Le Rhin

Je continue ma route au bord du Rhin. J’évite Mainnheim grosse ville industrielle. Je pédale le plus souvent sur les pistes cyclables à travers des forêts et la campagne. Le parcours est plat et j’avance bien.
Je traverse le Rhin sur un bac vers Gernsheim et continue en direction de Francfort .
Toujours pas de camping je me prépare mentalement à une nouvelle nuit de bivouac.
Je cherche un coin tranquille et plante ma tente dans une petite clairière à l’abri des regards. Quelques bruits bizarres réveillent mes peurs mais des exercices de maîtrise d’émotion ....m’apaisent et je m’endors.






Réveil aux chants d’oiseaux.
Pédalage dans la campagne. Je longe un golf immense, passe par des villages qui s’étirent le long de la route. 
À une quinzaine de kms avant Francfort je me perds dans la forêt. Oh miracle un cycliste  s’arrête et me propose de me mener jusqu’au centre ville ; il parle français passant ses vacances en Bretagne qu’il adore.
Durant près d’une heure nous pédalons de concert. Une fois arrivée à mon hôtel je lui propose un verre mais il est déjà en retard et sa femme l’attend pour dîner. Les allemands dînent à 18h. Je le remercie chaleureusement de m’avoir évité des tours et détours.
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Mon guide dans Francfort 

Beaucoup de monde dans cette ville bruyante et polluée.
Le lendemain je prends le train jusqu’à Berlin car je suis juste au niveau distance/durée pour atteindre la Russie

mardi 19 juin 2018

Le Rhin

Je me réveille aux Chants des oiseaux , une merveille même si ma tente est trempée et que je suis obligée de tout essuyer. Il me faut une heure pour ranger décidément je manque d’entraînement. Route à nouveau le long du Rhin mais ce Rhin ne se laisse pas facilement aborder il se protège par des usines, des centrales électriques, des aciéries. Il est très laborieux. Tours et détours rallongent énormément la route les kms s’accumulent et se multiplient . J’ai souvent l’impression de tourner en rond faire des ronds dans l’eau grise du Rhin. Soudain au détour d’un tour de Rhin j’aperçois un jeune homme qui sort d’une usine et s’apprête à enfourcher son vélo. Je le hèle et lui demande en anglais s’il connaît un mécano de vélo.mon instinct m’ayant bien guidé il me répond en allemand qu’il est mécano de vélo. En un tour de main il répare le frein malade et me voici à nouveau rassurée.






Spire. Églises élancées, rue principale large et bordée de maisons de style baroque ou romantique aux couleurs tendres. La ville respire l’aisance et la beauté du lieu attire les touristes allemands.
Je déambule dans cette ville, m’y prélasse et m’y restaure.




Je pars donc assez tard à la recherche du camping que j’ai repéré sur la carte. Je finis par le trouver. Il est fermé mais j’avise une petite porte qui s’avère ouverte. Une vaste pelouse avec juste une voiture et une tente m’invite à m’installer. Dans la pénombre car 21h sont passées et étant plus à l’est la nuit tombe plus tôt, je monte ma tente. Soudain un homme âgé m’apostrophe en allemand, je lui dis que je ne comprends pas. Il s’énerve et me fait signe de dégager tout en répétant « german, german... » je lui répond que c’est bête mais je suis française et n’ai aucune intention de partir alors que la nuit assombrit de plus en plus l’atmosphère. Il râle, tempête, s’insurge jusqu’au moment où je lui fais un signe universel: mon pouce frotte l’index pour payer. Il se tait puis me demande 11€. Je m’empresse de les lui donner et il repart toujours maugréant. Une super douche plus tard je m’endors l’esprit tranquille.




dimanche 17 juin 2018

Le départ


Je suis partie tardivement de Strasbourg, impossible d’organiser mes sacoches, j’en remplis une à rabords qui déborde ,j’en enleve pour répartir dans une autre qui à nouveau se retrouve débordante. je perds du temps et ne me retrouve sur mon vélo qu’a 9h30.
Je traverse Strasbourg vide, un dimanche avant la messe et peut être pendant un match de foot. Je décide de longer le Rhin du côté français sur l’euro vélo 15.
Mauvaise pioche ; peu d’indications et je me perds, Finalement Demi tour , je passe du côté allemand, des indications claires et à partir de Kehl je roule sur la digue qui surplombe le Rhin. Enfin du bonheur : peu de cycliste, soleil adorable qui se cache derrière quelques nuages et m’épargne chaleur et brûlure. Le Rhin s’étire entre les deux rives française et allemande il se prélasse et s’élargit prêtant ses eaux aux péniches qui le remontent. il me rappelle son cousin le Danube par sa largesse, ses oiseaux qui le chantent mais sans les pêcheurs et les bacs assez nombreux le long du Danube




 



Je m’arrête sur un banc pour l’admirer et me restaurer puis repars sur mon engin qui se traîne. Soudain je réalise que mon frein avant est collé à ma roue et me ralentis. Je l’avais pourtant fait réviser avant de partir. N’ayant pas le nécessaire pour la réparation j’ôte le frein: tant pis je n’aurais que le frein arrière pour me ralentir. Il faudra surtout que je m’en souvienne au moment de freiner, sinon......

Après 80kms de pédalage je décide de bivouaquer dans la campagne. C’est une première pour moi et je ne suis pas très fière quand je me glisse dans ma tente que j’ai montée dans un petit bois loin de la route. Soudain je m’aperçois que des avions passent juste au dessus de ma tête dans un bruit assourdissant : je cumule les peurs. Vais-je réussir à dormir?





dimanche 10 juin 2018


Mon parcours, mon voyage

De l'Atlantique à la mer Blanche