lundi 6 juin 2016

Mes hébergements

La tente




L' intérieur du bungalow


Ma première rencontre

Tampere , dans l'ancienne usine de textile "Finlayson" rencontre avec un finlandais typique.

Échanges difficiles en anglais.
Mais bière délicieuse!



7

Tampere

Dimanche, fin d'après midi j'arrive à Tampere.

Première nuit sous la tente. C'est comme un nid douillet avec un espace confortable. J’entends tous les oiseaux et le bruit de l'eau du lac me berce. Mais à minuit je suis réveillée par le froid. La température est tombée à 5 degrés !  J'enfile tous les vêtements chauds que je possède, enfourne ma tête dans  la capuche et essaie de me rendormir.
 L'humidité pénètre et glace tout. Ma tente et mon duvet ne me protègeront  pas du froid en Laponie, il me faudra trouver des abris plus sûrs.
Le lendemain je loue un bungalow.
Tampere est une belle ville aux larges espaces. Je n'ai jamais vu autant de theatres  que dans cette ville. Beaucoup de vélos très respectés par les voitures. Confort et propreté sont les qualificatifs du savoir vivre finlandais.



dimanche 5 juin 2016

La route

Mes 200 premiers kms.
1er jour.
Le temps est surprenant j'ai l’impression d'être sous les tropiques. Le soleil luit et soudain il se met à  jouer avec les nuages qui se rebiffent en arrosant soudainement la terre puis des éclairs s’en mêlent en zébrant le ciel, et le soleil réapparaît  comme pour s’excuser de cette absence imprévue Il nous chauffe à  30 degrés. Mais quand le vent s'en mêle la température baisse à 14 .
2eme et 3eme jours.
J'avais lu sur le net que le vent dominant venait du Sud Ouest, que nenni, il souffle du Nord et m'empêche d'avancer.  Sa croisière est de 20kms/h avec des rafales à 40 qui me clouent sur place. Mes bagages de 20kg se mettent à peser le double. Je ne roule pas aussi vite que je voudrais et surtout je suis épuisée dés l'après midi.

.En dehors des villes peu de vélos sur des dizaines de kilomètres aussi quand il m'arrive d’en croiser un je salue et opine du chef en cherchant le regard mais rien n’y fait aucun résultat.  Peut être est il mal poli de se saluer. Je m'entête et finirai bien par trouver un cycliste qui me rendra mon salut...


Je roule entre des forêts de sapins parfois quelques bouleaux.  Pas trop car trop de boulot ça sent le sapin . Oups!




jeudi 2 juin 2016

Le départ

PARIS: Cette journée en vaut deux. Grèves et inondations,  c'est la galère dans la capitale.  Éviter metro, RER, taxi et essayer le car. Donc à 8h du matin avec Céline nous negocions avec le chauffeur du car pour qu' il prenne mon vélo dans la soute.  Et me voila partie soulagée.  Mais arrêt à la gare de Lyon où le bagagiste veut éjecter le vélo.  Sans m'énerver, dure pour moi, je fais barrage avec mon corps afin qu'il n' approche pas du vélo.  Et puis je remonte dans le car et le chauffeur repart tandis que le bagagiste continue de hurler sur le trottoir. 
Je passe les péripéties à l'aéroport pour trouver le carton et les autorisations.Je  me sens un ovni avec mon vélo et mes sacs à déambuler dans Roissy. 
Il est 21h et je suis enfin à  l'hôtel près de l'aéroport d'Helsinki.
Temps superbe, 22 degrés. 
Je suis prête pour le grand départ de demain.